Journée internationale du droit d'être soi

En cette journée internationale du droit des femmes, j'adresse mon soutien à toutes les associations, toutes les artistes, tous les individus, femmes comme hommes, qui bataillent pour une société où le rapport hommes-femmes sortirait pour de bon du schéma dominant-dominée.

J'entends souvent dire qu'il faut éduquer les garçons, mais je reste persuadée qu'il faut aussi éduquer les filles, les parents, les profs, tout le monde. Soi-même aussi. Se ré-éduquer.

Parce que quand on offre un bikini hyper-sexualisé à une petite fille de neuf ans, ou quand on expose le corps de sa progéniture à la plage ou à la piscine sur les réseaux sociaux alors qu'elle n'est pas en mesure d'exprimer son accord,  comme si l'image même de son corps ne lui appartenait pas, il y a encore du chemin à parcourir. (Et ça fait quatre fois le son "corps" dans la même phrase, c'est dire !)

Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'il existe une journée internationale du droit d'être soi et de n'appartenir qu'à soi-même.

Sortir de l'illusion que les femmes entre elles sont toujours tendres, sortir de l'illusion qu'elles le sont aussi envers elles-mêmes.

Un droit universel à l'émotion, au sentiment, et à leur expression. Car si tous les comportements ne sont pas acceptables, toutes les émotions sont légitimes.

"Les accueillir toutes" - 08/03/2020